RÉVÉLER LES FORCES INVISIBLES DE LA NATURE
Sub-Stance - Projet Place Pasteur
SUB-STANCE est une installation spéculative réalisée par les finissantes du DESS en design d’événement de l’École de design de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Delphine Ducharme et Inès Legrand. Les deux designers ont observé à Montréal les racines des arbres qui reprennent leur droit de cité en perçant l’asphalte des sentiers aménagés dans les parcs. Ce jardin urbain expérimental met en scène ce combat entre les forces naturelles et l’anthropisation des sols et nous invite à rétablir notre rapport vis-à-vis de la nature.
Une signalétique extérieure sur place permet de contextualiser le projet et d’accéder à un microsite qui documente le processus de création mené par les étudiantes: substance.cargo
Vision
En alliant le numérique et l’organique, le duo a eu l’occasion de faire l’expérimentation d’outils numériques (un scan numérisateur 3D et une fraiseuse numérique) ainsi que des techniques de moulage et de coulage afin de creuser des formes naturelles et rhizomatiques. Cette méthode pluridisciplinaire s’intéresse au rôle de procédés numériques au bénéfice d’une réflexion sur l’écologie. La nature des matériaux utilisés dans l’installation vise à minimiser les impacts écologiques (utilisation de particules de caoutchouc recyclées, structure de carton alvéolé biodégradable, réutilisation de la terre et de la végétation, etc.).
Collaboration
– UQÀM
– Partenariat du Quartier des spectacles
– Jardins de Métis
– Confluences.lab (UQÀT)
Des outils numériques (scan 3D, fraiseuse numérique) ont été utilisés afin de creuser les formes organiques de la nature.
Comme si la racine sortait de terre, l’installation utilise les matériaux et les caractéristiques esthétiques déjà présents sur la place Pasteur. L’installation vient souligner la limite entre gazon et béton. Lors de la phase de réalisation, le béton a été substitué par un revêtement de particules de caoutchouc, afin d’encourager une appropriation corporelle de l’installation plus sécuritaire. Des enjeux de transports et logisitiques nous ont poussé à choisir ce matériau plus léger et plus malléable que le béton.
Sous la surface, on retrouve de la terre et une structure en carton. Cette constitution écoresponsable rend l’installation éphémère et le montage devient presque performatif.
