REPENSER NOS QUARTIERS EN REVALORISANT L’EXISTANT
Charette 18 000 briques - Écoquartier Louvain
La Société de développement – Écoquartier Louvain, en partenariat avec l’UQAM et la Ville de Montréal, souhaitait tenir une charrette d’idéation dans le cadre du projet de création d’un nouvel écoquartier conçu par et pour la communauté sur le terrain d’une ancienne fourrière municipale de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. L’Écoquartier Louvain est un projet de «quartier exemplaire et solidaire qui s’inscrira dans la transition écologique et contribuera à la résilience de la communauté de l’ensemble du secteur.» (Écoquartier Louvain Est, 2023)
Vision
L’objectif de la charrette était de développer des idées et des concepts d’aménagement en vue de réutiliser les 18 000 briques bleues vernissées issues de la déconstruction des bâtiments de l’ancienne fourrière municipale situées sur le site du futur écoquartier. Les résultats de cette idéation devront s’intégrer de manière harmonieuse aux nouveaux bâtiments et aménagements qui font partie de la vision du futur site de l’Écoquartier Louvain. Les personnes participant à la charrette avaient donc moins de 48 heures pour réfléchir à une manière de revaloriser les anciennes briques et ensuite développer des concepts d’aménagement en ce sens.
Collaboration
- UQAM
- Ville de Montréal
- Société de développement – Écoquartier Louvain Est
Les étudiantes et étudiants étaient accompagné.es par une équipe de mentors composé de Pierre Moro-Lin et Lou Renaud du Comité, ainsi que de Céline Poisson et Thomas-Bernard Kenniff de l’UQAM.
Le jury était composé d’Émilie Thuillier, mairesse de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, Marie-Hélène Gaboury, chargée de projets à la Ville de Montréal, France Émond, directrice générale de la SDÉL et Sinisha Brdar, professeur à l’École de design de l’UQÀM.
Afin d’amorcer la charrette, les étudiantes et étudiants ont pu assister à la présentation de Caroline Thomasset-Laperrière, conseillère en économie circulaire pour Architecture sans Frontières par rapport à la réutilisation de matériaux de construction. Les quatre équipes ont, par la suite, travaillé sur un concept d’aménagement qu’ils ont présenté devant le jury, à la fin de cette charrette d’idées.
Fragments est une invitation à redécouvrir l’écoquartier Louvain sous un nouveau jour, à travers un parcours identitaire conçu pour tisser des liens profonds entre les résidents, leur quartier et le voisinage environnant.
L’objectif principal est de créer un parcours à la fois identitaire et collectif, où chacun peut se reconnaître. Les différents espaces proposés encouragent des rencontres intergénérationnelles et interculturelles, favorisant ainsi un sentiment d’appartenance renforcé.
– Marilie Baillargeon, Helena Kraft, Jeanne Paquette et Maude-Emmanuelle Rancourt
Le projet Au fil de l’eau reflète une démarche écoresponsable et mémorielle du lieu. En revalorisant la brique, une nouvelle vie lui ai offert et elle devient un symbole central de cet écoquartier durable. L’eau étant au coeur de cette installation, elle permet de reconnecter l’humain à l’environnement au travers d’un parcours qui favorise une exploration fluide et harmonieuse du quartier. À travers ces gestes, la brique devient bien plus qu’un matériau: elle devient guide, mémoire et lien.
– Catherine Paris, Justine Meurice, Sarah Boisvert et Eloïse Guimoyas
Le projet Entre matière et nature propose une approche modulaire se traduisant par un parcours piéton continu et accessible, reliant le centre communautaire au boisé. Le parcours est structuré autour de cinq espaces interconnectés qui favorisent l’apprentissage, la découverte et les interactions spontanées.
Ce projet vise à établir un modèle d’aménagement réplicable, adaptable aux besoins évolutifs de la communauté et inspirant pour d’autres quartiers désireux de suivre les principes du design régénérateur.
– Lucie Antoni, Inès Legrand, Marilou Bureau, Audrey Thomas Joyal, Marie-Jeanne Bernard-Garcia
Retour aux sources est un concept visant à réfléchir à ce que nous avons sous la main mais également sous nos pieds. La réelle signature de l’écoquartier se fait à travers la géothermie et plus généralement la présence de l’eau à 500 mètres de profondeur, l’installation souhaite mettre en valeur ces systèmes.
Par un marquage au sol le long de la coulée verte, les emplacements des puits souterrains situés tous les 10 mètres de long sont signalés. Une gradation s’opère avec les briques comportant des défauts et celles en meilleur état et indique aux passants qu’ils arrivent progressivement à l’un des quatre puits symboliques de l’écoquartier.
– Margot Boitel, Clara Sauvadet, Victoria Soccio et Cyrille Tchemwe